La membrane est réduite au strict nécessaire : juste ce qu’il faut pour que le cylindre du haut-parleur reste en suspension autour de l’aimant central. De cette façon, les capacités sonores du H.P. sont fortement diminuées.
Des fils d’acier sont fixés au cylindre coulissant au gré des impulsions éléctriques envoyées dans le haut-parleur. A l’autre bout, des fils sont connectés à un réseau de bidons résonnants répartis en suspension dans l’espace de jeu. Ces bidons sont reliés entre eux par des fils d’acier.
Les vibrations induites dans les fils par les signaux envoyés dans les H.P. prolongés dé-membranés résonnent dans les bidons. Les sons-sources sont entendus filtrés et reverbérés par leur passage dans les fils et les bidons.
Dans cet exemple sonore, capté au béguinage de Hasselt en 2001 (galerie Z33), les sons-sources sont des sinus et des feedbacks manipulés en direct via un logiciel développé sous Max/MSP par
Patrick Delges. Enregistré par Jean-Marc Sullon, Patrick Delges et Benoît De Clerck, mixé par Patrick Delges.
Ce dispositif a été expérimenté de diverses manières depuis 2000 sous forme d’installations exposées fonctionnant de façon autonome et/ou sous forme de performance jouée par moi et/ou différents protagonistes :
dans les galeries d’art :
En plein air :
Dans des friches industrielles ou des lieux divers :
Dans des salles de concert :
Sons-sources expérimentés jusqu’à présent :